Pierre Etaix ? ICI
28 juin 2014
27 juin 2014
les inoubliables du cinéma français - Saturnin Fabre
caricature de Georges Bastia
Henaurme, tonitruant, excessif, farfelu, halluciné, baroque, terriblement intelligent, totalement décalé, personnage incandescent qui pouvait voler la vedette à n’importe qui… Qui ne se souvient de sa voix saccadée et de sa diction impeccable…
Ici grande démonstration de son art dans ‘’Ils étaient 9 célibataires’’ de Sacha Guitry (à voir impérativement si vous aimez les numéros d’acteurs…). Avec en prime l’inénarrable Marguerite Pierry.
Et sa réplique culte dans ''Marie-Martine'' d'Albert Valentin (1943) ou comment une seule réplique peut sauver un film de l'oubli! ''Tiens ta bougie...droite !''
26 juin 2014
23 juin 2014
Le ''musical'' du lundi
Silk stockings (La belle de Moscou-1957)
Rouben Mamoulian
avec Cyd Charisse , en majuscules svp
CYD CHARISSE
Remake , musical, du film d'Ernst Lubitsch
Ninotchka (1939)
avec Greta Garbo
22 juin 2014
Images indélébiles
L'aventure c'est l'aventure (1972)
Claude Lelouch
avec dans les rôles des Pieds Nickelés :
avec dans les rôles des Pieds Nickelés :
Lino Ventura, Charles Gérard, Jacques Brel,
Charles Denner, Aldo Maccione.
Qui d'autre que Lelouch aurait pu tourner cette scène?
21 juin 2014
Le cinéma c'est aussi de la musique - Les aventuiers
François de Roubaix, compositeur de musique de films aujourd’hui un peu oublié, mort à 36 ans en 1975 a pourtant écrit quelques musiques emblématiques du cinéma français des années 60. Entre autres pour la télévision : Les chevaliers du ciel et Les secrets de la Mer Rouge. Pour le cinéma : Le Samouraï (J.P. Melville), Diaboliquement vôtre (J. Duvivier), Jean Delannoy (La peau de Torpedo), La grande lessive, L’étalon (J.P. Mocky), Adieu l’ami, Jeff (J. Herman), Le rapace, Dernier domicile connu, La scoumoune (J. Giovanni), Les grandes gueules, Boulevard du rhum, Ho, Le dernier fusil, Les aventuriers (R. Enrico).
Pourquoi ces Aventuriers ? J’avais 20 ans, le soleil, la mer, un bateau et son zodiac, un ami dont j’étais fou et qui lui ne pensait qu’à sa Joanna hollandaise. A cette époque j’étais heureux et un peu triste… comme cette mélodie !
Et puis à la revoyure je trouve que Delon a rarement été aussi beau…
20 juin 2014
19 juin 2014
Les inoubliables du cinéma français - Jean Tissier
Jean Tissier
Le non-chalant qui passe...
Qui n'a pas vu au moins un film avec Jean Tissier?
Sa haute silhouette de dandy, sa voix traînante et son expression très suave, mielleuse pourrait-on dire, sont légendaires. Jamais il n'est passé inaperçu. On le surnommait “Le non-chalant qui passe” !
D’une fugitive apparition dans le ‘’Napoléon’’ d’Abel Gance en 1927 au ‘’Sex-shop’’ de Claude Berri en 1972, en 240 films il tourne avec tout le gotha du cinéma français, metteurs en scène et comédiens. Dans les années 40 et 50 il devient un des comédiens les plus populaires auprès du public.
Mais comme un autre grand artiste, Jules Berry, Jean Tissier aimera l'atmosphère de jeu des casinos et y laissera malheureusement une petite fortune
Sa fin de vie aura été dramatique ! Profondément marqué par le décès de son épouse en 1959, ce dont il ne se remettra jamais , ruiné, il est pris en charge par "La roue tourne" l'association d’aide aux artistes dans le besoin créée par son ami Paul Azaïs.
Opéré deux fois, pratiquement aveugle, il vivra ses derniers mois à Paris. Paralysé et déprimé, admis dans un centre de réadaptation, à Granville, il sera pris d'un grave malaise, et décédera dans l'ambulance sur le chemin de l'hôpital. Il avait 77 ans. Il repose au cimetière de Saint-Ouen, dans la même tombe que celle qui fut une des plus belles actrices du cinéma français au destin tragique, Mireille Balin, elle-même sauvée de la fosse commune par ‘’La roue tourne’’.
Un de ses rôles le plus marquant est celui du mage Lallah Poor dans ‘’L’assassin habite au 21’’ d’Henri-Georges Clouzot.
Démonstration !
Démonstration !
18 juin 2014
17 juin 2014
16 juin 2014
15 juin 2014
14 juin 2014
13 juin 2014
12 juin 2014
11 juin 2014
10 juin 2014
9 juin 2014
8 juin 2014
6 juin 2014
Etoiles filantes - Anna May Wong
Anna May Wong débuta sa carrière
cinématographique en tant que figurante en 1918 sur le film La Lanterne Rouge
grâce à James Wang, un ami de son père qui avait travaillé sur de nombreux
films . Elle commence véritablement sa carrière d'actrice en 1922 avec le film The Toll of the Sea (1922), suivi du Voleur de Bagdad en 1924 avec Douglas
Fairbanks.
Mais Hollywood la cantonnant dans
des rôles stéréotypés, elle prit le chemin de l'Europe à la fin des années
1920, où elle joua dans plusieurs productions et imposa une image d'icône
internationale de la mode. Elle revint périodiquement en Amérique au début des
années 1930 pour divers films comme Daughter
of the Dragon (1931) ou Shanghaï
Express de Josef von Sternberg (1932), avec Marlene Dietrich, et plus tard Daughter
of Shanghai (1937).
En 1935 la Metro-Goldwyn-Mayer
rejeta sa candidature pour le rôle principal dans une adaptation de The Good Earth (Visages d'Orient) de
Pearl S. Buck en raison du code de l'industrie cinématographique, interdisant
les gestes intimes entre différentes ethnies. L'acteur principal masculin étant
d'aspect occidental (Paul Muni), les producteurs considéraient impossible de
lui donner une partenaire d'origine asiatique et choisirent l'actrice Luise Rainer que l'on
maquilla pour lui donner l'apparence orientale.
Désabusée, Wong tenta sa chance
en Chine mais elle fut victime de la propagande du gouvernement nationaliste de
Chiang Kai-Tchek qui considérait que ses rôles cinématographiques donnaient une
mauvaise image du peuple chinois.
De retour en Amérique à la fin
des années 1930, elle tourna dans plusieurs films de série B pour Paramount
Pictures, comme le film de guerre Lady
from Chungking où elle interprète un rôle donnant une image positive des
sino-américains et des chinois, en lutte contre l'envahisseur japonais. Durant
toute la guerre sino-japonaise (1937-1945) elle consacra une bonne part de son
temps et de son argent à lutter pour la cause de la Chine.
Wong revint à l'écran dans les
années 1950 dans plusieurs séries télévisées ainsi que dans sa propre série en
1951, The Gallery of Madame Liu-Tsong,
la première série mettant en vedette une sino-américaine diffusée aux États-Unis3.
Elle comptait revenir au cinéma dans Flower
Drum Song quand elle mourut d'une crise cardiaque en 1961, à 56 ans.
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