28 avr. 2014

Grands affichistes de cinéma

 C'était une époque où les affiches de cinéma n'étaient pas des collages réalisés par photoshop, mais l’œuvre de dessinateurs-poètes.

Constantin Belinsky,
né en 1904 à Bratislava mort en 1999 à Paris, est un affichiste, peintre et sculpteur français d'origine ukrainienne.
Constantin Belinsky est l'un des affichistes de cinéma les plus prolifiques des années 1950.
Il arrive à Paris en 1925 et réalise ses premières affiches pour le distributeur Gray Film à partir de 1930.  Sa passion pour la sculpture se retrouve dans ses compositions, notamment ces visages taillés qui semblent comme travaillés au biseau. Ainsi, l'une de ses affiches les plus emblématiques reste Le Ciel est à vous (Jean Grémillon, 1943) : Madeleine Renaud et Charles Vanel y apparaissent comme façonnés sous un faisceau de lumière. Comme son ami affichiste Boris Grinsson, Belinsky travaille peu pendant la Seconde Guerre mondiale. À partir de 1945 et jusqu'en 1960, des sociétés américaines - la Fox, Universal et Columbia - le sollicitent. Il signe alors notamment les affiches de Laura (Otto Preminger, 1944), Tant qu'il y aura des hommes/ From Here to Eternity (Fred Zinnemann, 1953), La Soif du mal/Touch of Evil (Orson Welles, 1958). Il se spécialise dans le genre fantastique (L'Étrange créature du lac noir de Jack Arnold, en 1954), veine qui va déterminer la seconde partie de sa carrière. Belinsky devient essentiellement un affichiste de films de genre : péplums, films de guerre, films noirs, films de cape et d'épée, films de monstres japonais...
 
 
 

5 commentaires:

Unknown a dit…

Ca donnait vraiment envie de voir le film. Ca donnait aussi l'impression qu'on offrait quelque chose dans un bel emballage. Bref, tout le contraire de ce qui se pratique de nos jours

Jérôme a dit…

Aaaahhh Le Tombeau Hindou et le Tigre du Bengale.... "soupirs"...

charlus80 a dit…

Jérôme, je vois que nous partageons les mêmes valeurs...

Nina a dit…

Certaines ... ne tenaient pas toutes leurs promesses.

charlus80 a dit…

Mais elles faisaient rêver... et j'en connais plus d'un qui essayaient de les ''chiper''