19 juin 2014

Les inoubliables du cinéma français - Jean Tissier



 Jean Tissier
 Le non-chalant qui passe...
Qui n'a pas vu au moins un film avec Jean Tissier?
Sa haute silhouette de dandy, sa voix traînante et son expression très suave, mielleuse pourrait-on dire, sont légendaires. Jamais il n'est passé inaperçu. On le surnommait “Le non-chalant qui passe” !
D’une fugitive apparition dans le ‘’Napoléon’’ d’Abel Gance en 1927 au ‘’Sex-shop’’ de Claude Berri en 1972, en  240 films il tourne avec tout le gotha du cinéma français, metteurs en scène et comédiens. Dans les années 40 et 50 il devient un des comédiens les plus populaires auprès du public.
Mais  comme un autre grand artiste, Jules Berry, Jean Tissier aimera l'atmosphère de jeu des casinos et y laissera malheureusement une petite fortune
Sa fin de vie aura été dramatique ! Profondément marqué par le décès de son épouse en 1959, ce dont il ne se remettra jamais , ruiné, il est pris en charge par "La roue tourne" l'association d’aide aux artistes dans le besoin créée par son ami Paul Azaïs.
Opéré deux fois, pratiquement aveugle, il vivra ses derniers mois à Paris. Paralysé et déprimé, admis dans un centre de réadaptation, à Granville, il sera pris d'un grave malaise, et décédera dans l'ambulance sur le chemin de l'hôpital. Il avait 77 ans. Il repose au cimetière de Saint-Ouen, dans la même tombe que celle qui fut une des plus belles actrices du cinéma français au destin tragique, Mireille Balin, elle-même sauvée de la fosse commune par ‘’La roue tourne’’.
Un de ses rôles le plus marquant est celui du mage Lallah Poor dans ‘’L’assassin habite au 21’’ d’Henri-Georges Clouzot. 
Démonstration !

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